Théorie de l'hydrogramme unitaire : édition internationale

Variations de la durée des précipitations

Trois courbes illustrant les différences de durée des précipitations sur un hydrogramme. Une courbe de 6 heures est représentée en vert comme une courbe en cloche symétrique. Une courbe d'une heure est représentée en rouge et culmine plus rapidement et plus haut que la courbe de 6 heures. Une courbe de 12 heures est représentée en bleu et son pic est plus bas et plus lent que celui de la courbe de 6 heures.

Pour rappel, un hydrogramme unitaire de 6 heures signifie que la pluie nette (excédent de précipitations) est tombée en 6 heures.

En considérant maintenant une situation dans laquelle 1 unité de hauteur de pluie nette est tombée en 1 heure au lieu de 6 heures, dans ce cas, le bassin versant répondrait plus rapidement et donc, le pic se produirait plus tôt. Le pic serait également d'une plus grande amplitude car il y aurait toujours le même volume sous la courbe qu'il y avait avec la pluie nette de 6 heures.

De même, si la durée de pluie nette était de 12 heures au lieu de 6 heures, alors la réponse montrerait un pic plus tardif et de moindre ampleur, mais toujours avec le même volume de ruissellement sous la courbe.

Il est important d'utiliser la bonne durée lors de l'application d'un hydrogramme unitaire. Mais la durée "correcte" de l'hydrogramme unitaire peut ne pas exister.

Par exemple, on peut avoir un hydrogramme unitaire de 6 heures, mais la tempête actuelle ne produit qu'une heure de pluie nette. Certaines méthodologies peuvent être appliquées à l'hydrogramme unitaire disponible pour produire un hydrogramme unitaire de durée plus longue ou plus courte. Les méthodes « Temps de latence » et « Courbe en S » sont deux exemples de ces approches.