
L'approche la plus simple pour une modélisation plus complexe du ruissellement d'un bassin versant s'appelle la méthode « globale ». Ce type de modèle hydrologique considère une zone de drainage donnée comme une unité unique et utilise des données d'entrée hydrologiques et météorologiques moyennes par bassin. Le résultat d'un modèle global est généralement un hydrogramme à l'exutoire du bassin.
Un exemple d'un modèle global actuellement utilisé aux États-Unis est le modèle de calcul de l'humidité du sol de Sacramento appelé SACSMA, qui est un modèle de calcul continu spatialement globalisé. Ce modèle continu utilise les précipitations moyennes du bassin, l'évaporation, la température, la topographie du bassin et les caractéristiques du sol comme données d'entrée. Les sorties comprennent le ruissellement direct, le ruissellement de surface, l'écoulement de base, l'écoulement hypodermique et l'évapotranspiration.
Continu signifie que les variables du modèle qui prennent en compte l'humidité du sol sont mises à jour quotidiennement. Cela permet la création d'une condition continue du modèle de l'humidité du sol.
Le modèle SACSMA est parfaitement adapté à la simulation de grands bassins hydrographiques de plus de 1 000 kilomètres carrés. Étant donné que le modèle simule le ruissellement pluvial ainsi que l'écoulement de base, il est également utile pour estimer l'alimentation en eau. Les données d'entrée supplémentaires de ce modèle prennent en compte la localisation d'importants éléments du bassin comme les réservoirs, les lacs et les confluences de cours d'eau.
Dans le passé, les méthodes de modélisation globale étaient nécessaires en raison des méthodes de collecte de données et des limitations des logiciels. Les modèles globaux sont toujours utiles pour produire des conseils sur les crues. Ils nécessitent moins de données d'entrée et moins de puissance de calcul que les méthodes plus modernes. Cependant, à mesure que de nouvelles technologies géospatiales deviennent disponibles, les modèles globaux sont remplacés par des méthodes utilisant des informations spatialisées plus détaillées pour examiner le bassin à une échelle plus fine.